Je continue le doucissage à mon domicile, Yannick de Magnitude 78 m’ayant expliqué le principe, je me lance. C’est aussi bien plus confortable et certainement moins risqué de polluer son travail qui en est au polissage. J’ai construit un plan de travail avec du CP de 18 mm que j’ai fait découper, et pas mal de tasseaux en 48 x 22. Après modification de la hauteur, 1 m c’est beaucoup trop haut, 83 cm , c’est bien mieux. Il m’aura fallu sensiblement 2h30pour terminer le C400
Après un nettoyage très poussé de l’outil, avec une brosse à dent, je vais passer au Carbo 400. La flèche est toujours maintenue à 1.52mm au sphéro de 200mm ( 2.48 sur le comparateur)
Voici une petite vidéo de mon travail :
Le meilleur moyen pour controler le travail effectué lors du doucissage consiste à marquer son miroir, au marqueur indélébile. Ensuite , après quelques passages sur l’outil on peut parfaitement visualiser les zones « usinées ». On peut ainsi vérifier que miroir dessus, on enlève de la matière au centre et miroir dessous ce sont les bords qui s’usent.
Si on alterne miroir dessus et miroir dessous, on polit le miroir de façon homogène ( conservation de la forme) mais on enlève du verre. C’est ce qui se passe avec le doucissage. On adoucit l’état de surface du miroir en conservant la forme obtenue avec les abrasifs plus gros.
Pendant le doucissage, il faut également surveiller l’état de surface du miroir. J’utilise une binoculaire qui me permet de surveiller s’il subsiste de grosses piqûres sur le miroir. Le but étant d’améliorer l’état de surface en diminuant la taille de l’abrasif, il ne faut pas sauter les étapes. Il est important que l’état de surface soit homogène et le plus doux possible. Il sera ensuite impossible de corriger ce défaut lors du polissage. Voici 2 photos de l’état de surface du miroir après 2 séchées au C 400, il subsiste encore trop de grosses piqûres pour arrêter.
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